Léo et ses proches
Léo, mon grand frère, mon parrain est décédé. Mais qui s’en soucie, à part nous ici
« dérassemblés » par la pandémie pour pleurer son départ.
Qui se soucie d’un homme qui a aimé sa femme, ses enfants et ses petits enfants dans une modeste vie.
Moi je m’en soucie et je confesse bien humblement d’avoir manqué à mon devoir de filleul.
Il y a un dicton amérindien qui dit :
Il faut chausser les mocassins d’un brave durant 7 lunes avant de porter un jugement sur sa valeur.
De nos jours on oublie trop facilement la valeur d’une personne.
On est plus enclin à voir ce qu’il ne fait pas, plutôt que tout ce qu’il accompli.
Malgré le fait qu’il fut mon parrain, je le connaissais peu. Lui l’ainé et moi le benjamin avions plus de 20 ans d’écart.
Évidemment, et bien malgré nous, la vie s’est chargée de séparer nos routes.
Et c’est dans ces moments comme celui-ci que l’on déplore ce vide affectif que l’on creuse souvent par paresse ou par insouciance.
Léo a vécu simplement, un peu en retrait. Sûrement par choix, car il n’a jamais été extraverti.
Il a toujours favorisé sa famille et le travail manuel à la conversation.
C’était sa façon d’exprimer ses talents.
Je ne sais pas s’il faisait beaucoup ou peu, mais je sais que ce qu’il faisait, il le faisait très bien.
Aujourd’hui il rejoint Huguette, sa bien-aimée.
Alors bon voyage, et peut-être que là-haut, malgré tout le jardinage qui t’attends, tu auras le temps de déverser sur
nous une pluie de bonheur pour nous rendre meilleur.
Je t’aime .
Ton filleul Raymond.
ps. Il avait aussi un frère qui s'appelle Lucien ( Pauline Harvey ).

Que mon soutien
réchauffe votre coeur